Quel vin avec des pâtes bolognaises ?
Ce grand classique de la cuisine italienne se retrouve aujourd’hui sur les tables du monde entier.
Un mets particulièrement convivial qui fait souvent le bonheur de nos papilles, mais qui appelle néanmoins à rester vigilant sur le vin qui l’accompagnera.
Le but étant que ce dernier conforte la sapidité de la préparation et devienne encore meilleur au contact des saveurs du plat.
Voici quelques suggestions pour un accord « delizioso »!
1ère possibilité : une bouche tannique, un fruit ample et un caractère affirmé.
Un rouge présentant ces qualités peut tout à fait se marier avec notre spécialité transalpine.
La sauce est l’élément principal à prendre en compte concernant l’entente avec le vin.
C’est elle, et non les pâtes, qui apporte son parfum, son goût et sa personnalité à la préparation culinaire.
Cette sauce qui donne son nom au mets, est principalement cuisinée à base de coulis de tomate, de viande hachée et d’oignon.
La structure du plat et sa largesse aromatique appellent donc des tanins étoffés, pleins et savoureux.
Une belle astringence entretient la charpente du vin et lui offre une solide opposition à la consistance et au goût de la viande.
Cette dernière reste la meilleure alliée du vin rouge car elle modère et met en valeur ses tanins.
La bouche du vin doit être également bien fruitée afin de tenir tête à la générosité parfumée de la bolognaise.
Je vous déconseille par contre un cru gratifié d’arômes tertiaires dominants, tel que des notes boisées résultant d’un élevage en fût de chêne marqué.
Enfin vous pouvez opter pour un rouge qui a du cachet, un jus bien constitué, qui n’aura pas peur de jouer des coudes avec ce succulent plat de résistance.
Mes coups de cœur :
- Dolcetto d’Alba 2012 (Piémont Italie) – Gianfranco Alessandria
- « La Nine » 2012 – Minervois – Domaine Jean-Baptiste Senat
- « Caminarèm » 2011 – Terrasses du Larzac – Mas des Chimères (Guihem Dardé)
- « Noir Désir » 2011 – Fronton – Château Devès (Michel Abart)
Étonnez et faites sensation auprès de vos invités :
- « La Robe d’Ange » 2013 – Corse – Clos Fornelli
A privilégier : un rouge léger, à la densité fruitée et à l’exquise acidité.
L’acidité joue un rôle essentiel dans l’équilibre général des saveurs.
Opter pour un jus pourvu de finesse, de nervosité et de franchise, bref un vin qui délivre une acidité de bon aloi, représente à mon sens la meilleure alternative.
Sa vivacité lui permet de trancher, de se démarquer par rapport à la texture épaisse des pâtes et de l’accompagnement.
Choisir ce type de vin, c’est préférer la complémentarité entre un cru acéré, tendu, élégant et un plat pour le moins consistant.
C’est avec ce genre d’alliance que naît une vraie complicité entre le vin et le plat.
La fraîcheur d’un millésime jeune, issu d’un cépage comme la mondeuse, le gamay ou le pinot noir, peut livrer de délicieux et surprenants accords. En plein dans sa phase ascendante et avec tonus, il crée ainsi un ensemble « digeste » par rapport au plat de pâtes.
Enfin une acidité saillante, une personnalité séveuse, souligne une persistance capable d’amplifier et de prolonger les saveurs du mets.
Mes coups de cœur :
- « Grololo » 2013 – Vin de France (Anjou) – Pithon-Paillé (Jo Pithon et Joseph Paillé)
- « Les Taupes Maison Dieu » 2012 – Bourgogne – Domaine Chantal Lescure (François Chavériat)
- « Syrah » 2013 – Collines Rhodaniennes – Domaine les Bruyères (David Reynaud)
- « Les Chemins de traverse » 2013 – Vin de France (Beaujolais) – Lilian et Sophie Bauchet
Étonnez et faites sensation auprès de vos invités :
- « Mondeuse » 2011 – Savoie – Domaine Dupasquier
Il y a autant de vins que de spaghettis apparemment.
Je te recommande en priorité un pinot noir de Bourgogne ou d’Alsace, ayant les caractéristiques décrites dans l’article. L’accord fonctionne vraiment bien.